contes à Saint Affrique 14 01 2014

Spectacles de contes en 6ème et 5ème

Mardi 14 janvier, les élèves de 6ème et de 5ème ont assisté à des spectacles de contes présentés par la Compagnie A Cloche-Pied. Cette animation culturelle a été rendue possible par le financement de l’APEL (Association des parents d’élèves) grâce aux bénéfices du quine.

Un rideau noir, deux tabourets, quelques instruments de musique, une bougie pour l’ambiance : voilà pour le décor. Les spots s’allument, chacun « ouvre grand ses mirabelles » et… « Cric, crac : le conte sort du sac » !

Les 6èmes ont parcouru le monde en compagnie de personnages de tous horizons : un roi boiteux et un seigneur de province impertinent obligé de conter pour ne pas être décapité, Abou Kacem, marchand oriental avare, Dame Zinimo, ogresse africaine au sein unique qui voulait manger son fils, Jacot Tolocotoc, perroquet qui pétait carré, de petits poulets vengeurs escortés par une aiguille, une écrevisse, une châtaigne et une bouse de vache…

Le spectacle des 5èmes était lui ancré dans le Moyen-âge. Mené par deux fils conducteurs différents (deux pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle et un jeune homme chargé de faire traverser la rivière à mille moutons – « pas un de plus, pas un de moins »), les élèves ont pu découvrir des fabliaux, le Roman de Renart, la légende de Bos de Bénac, la naissance de Merlin…

Djembé, claves, guitare, sabots de chèvres alpaga, psaltérion, épinette des Vosges, tambour de Basque, bâton de pluie… les conteurs s’accompagnaient de nombreux instruments pour mettre les spectateurs dans l’ambiance des différents contes. Et en plus, ils chantaient ! En latin, en occitan ou encore en kabyle, un répertoire allant du chant grégorien à la chanson à boire en passant par du Georges Brassens !

Les élèves ont particulièrement apprécié le temps d’échange réservé à la fin des représentations. Ils ont ainsi pu assouvir leur curiosité sur le métier de conteur, les instruments de musique utilisés, la création d’un nouveau spectacle, l’entrainement nécessaire… Allez donc essayer de dire, vous, « Ce jour-là, Natacha n’attacha pas son chat Pacha ; son chat Pacha s’échappa, ce qui fâcha fort Sacha… » !

Rémi Secchi Professeur documentaliste

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